Aujourd'hui sortie en solitaire sur une pointe propice aux crustacés lors d'une grande marée. Il fait beau mais la visi risque d'être pourri avec les tempêtes des jours précédants et le coeff très important (109/110).

Arrivé au bord, mes doutes s'effacent, je vois clairement le fond (près de 4m de visibilité). L'eau est à 13°c, les algues ont bien poussé.

Malgré ce très jolie décor, il faut se rendre à l'évidence les tempêtes ont bien fait leur boulot. Je croise des petits homards bien caché qui attendent de grandir, 2 torpilles venues s'habriter des tempêtes et quelques roussettes. Une magnifique vielle perlée (2kg/2,5kg) m'accompagne un bon moment.

Je fais quelques agachons dans une passe mais je n'ai rien vu. Sur le retour, mon regard est attiré par un monticule de sable en limite sable/roche. Ca ressemblement très fortement à un terrier de homard. Une petite coulée et bingo je tombe sur un male de 0,9kg. Le trou n'est pas simple puisque enterré, il n'a pas de sortie et très profond. Pas facile de faire sortir l'animal mais avec un peu d'appât et de ruse je finis par l'attraper.

Retour à la plage avec le repas du soir et une belle journée à l'eau.

Côté faune rencontrée:

- Homards (1 adultes et de nombreux juvéniles)

- Tourteaux (juvénilles)

 - Etrilles (en très petit nombre, certainement le gros coeff et les tempêtes)

 - Vieilles (quelques juvénilles et une grosse mémère)

- Roussettes (en nombre et dans les trous)

- Torpilles (à 2 reprises, c'est la 1ère fois dans le coin)

Aujourd'hui c'est repos et après les bonnes sensations de vendredi j'espère qu'une chose: de la visi pour pêcher. Je vise du homard et j'ai promis un repas de chef pour le soir. Direction mon coin habituel, une visibilité de 2mètres en surface et près de 4 mètres au fond... ça sent bon! L'eau est à 9°c.

Je tombe très rapidement sur le premier homard (9cm), sortie en 2 apnées dans un trou bien connu. Je continue et après 1h et 45 apnées je me rends à l'évidence, c'est mort. Les tempêtes ont vidées les fonds, là où l'on pouvait trouver à cette période une multitude de petits homard je n'en croise qu'un! Les algues commencent à pousser mais aucuns poissons.

Je change de coin et vise une bande rocheuse où il m'est arrivé de sortir quelques spécimens. Je croise un tourteau maillé mais il me semble vraiment petit et c'est pas le but de la journée. Le cap est très exposé au courant et il est difficile de s'y retrouver. Finalement sous une roche avec une visi inférieur à 1 mètre je tombe sur un homard à qui il manque une pince (et une trace d'impact de flèche dans le thorax: pas bien!!!). Je le sorts sans mal et décide de m'arrêter là pour aujourd'hui.

Le soir, homard grillé avec ses frites (Homard à la Tuche) devant la TV. La vie est belle.

Côté faune rencontrée:

- Homard (2 adultes et 1 juvénile)

- Tourteau (1)

- Etrilles (en petit nombre)

- Vieilles (juvéniles)

- Roussette (1)

Première sortie depuis décembre et je souhaite tester le harnais du recycleur ainsi que la planche de navigation TAC100. Le temps est super clément après le coup de vent de début de semaine. Comme je l'imaginais la visibilité n'est pas terrible avec beaucoup de sable en suspension et pas de vie au fond.

Je fais quelques prise de caps sur des roches au large et c'est partie. Il y a pas mal de courant au fond mais la navigation est agréable ainsi que la tenue de cap. Le compass est bien visible sous l'eau une fois passé les 3 mètres de profondeur. Je suis équipé d'un profondimètre Sundive 16mètre au poignet et un 70 mètres Beuchat sur la planchette qui s'est avéré très facilte à utiliser (marquage orange à 6 mètres pour l'Oxy).

Je ressorts après 30min avec une très bonne impression suite à la navigation. Le harnais quant à lui est validé sans problème. Les palmes carbonnes manquent de poussées, je me traine un peu surtout dans le courant.

La veille de Noël, c'est la queue au rayon poissonnerie du supermarché. On décide donc avec Romaric d'aller chercher nos coquilles St Jacques directement à la source. L'air est très frais et l'eau à 9°c. Julie s'occupe du chien sur la plage pendant que nous nous mettons à l'eau pour 1h.

Je teste un nouveau secteur sur 8/9 mètre de fond qui va s'avérer payant. Première remontée, 5 coquilles dans les mains! Romaric croise un poisson plat (certainement un carrelet), on essaye de l'aligner au fusil et forcément il est parti. Je continue ma pêche sur le secteur et Romaric retrouve le banc de sable habituel plus éloigné pour pêcher sur 3 mètres de fond. On rencontre pas mal de petites moussettes mais rien de bien gros pour alimenter le plateau de fruit de mer. Le quota est fait facilement pour moi et on finit tranquilement celui de Romaric à deux.

Direction la plage pour retrouver le chien et Julie. Midi sonne, on se finit avec un Burger King bien mérité.

Virée sur St Malo pour les premières coquilles St Jacques de la saison. On commence par une plongée en mer pour tester le coin à homard. Le coeff de 105 est trop important pour qu'il y ai de la vie, ça ce confirme rapidement sous l'eau. Un petit homard de croisé et sortie pour le plaisir, rapidement remis à l'eau. Une heure après, je trouve un homard de taille correcte sous une pattate rocheuse. Impossible de le sortir après 30min de bataille et un duo de roussettes qui me bloquaient l'accès et ne voulaient pas partir!

Direction la Rance pour les premières CSJ. Une pêche dans les 6 mètres et une eau à 12°c, pas mal pour la saison. Après 1h30, je sorts de l'eau avec le quota direction une bonne douche chaude à la maison.

Côté faune rencontrée:

- Homard (adulte et juvénile)

- Tourteau

- Moussettes

- Etrilles (en petit nombre)

- Vieilles (juvéniles)

- Roussettes

- Ormeaux

- CSJ (Rance)

Les sangles de portage du recycleur MK2C sont placées au niveau des lombaires et de la nuque. Les 13kg se font bien sentir. L'achat d'un harnais d'origine a été abandonné pour une histoire de disponibilité et de coût. Je me suis rabattu sur une version maison avec un cahier des charges propre à mes besoins:

- confortable et possibilité de mettre du lest sur le dos,

- évolutif (passants MOLLE),

- emport de lest important (entre 10 et 16kg),

- lest largable,

- poignée de portage,

- look militaire noir,

- budget de 100€ max.

J'ai donc pris pour base de travail le chest rig Ronin de la marque CONDOR (environ 40€) et 2 poches First Aid Kit de la marque Emerson (environ 20€pièces), sachant que d'autres marques de matériel militaire produisent les mêmes produits pour des prix souvent plus important. Le montage des fastex d'épaules a nécessité l'achat de nouvelles boucles, celles d'origine n'étant pas récupérables (environ 5€ pièces) et une sangle récupérée dans mon carton à bordel.

Les poches First Aid kit sont composés d'un panneau vélcro monté sur passant MOLLE et d'une poche à Vélcro maintenue par une sangle et fastex. Ces poches sont prévues pour être détachées facilement et soigner sur les terrains de guerre. Une sangle rouge très visible sert de poignée de traction pour extraire la poche. Après différents essais, il est possible de monter la poche sangle en haut ou en bas selon la préférence de l'utilisateur et l'accessibilité à la poche qu'il peut avoir avec son recycleur. Dans mon cas, il est plus faciler de l'extraire par le bas et ça marche très bien sans enlever le fastex.

Les sangles ventrales du recycleur sont montées à l'aide d'un maillon rapide d'escalade (4€ pièce) peint en noir et d'une ceinture de plongée inutilisé trouvée dans une caisse de plongée. Les fastex sont ceux d'origine récupérés sur la sangle lombaire. La sangle passe entre le paneau vélcro et la poche afin de faciliter le largage.

Les poches largables peuvent contenir 4 kg de plomb dans différentes configurations (2x 2kg / 1x 2kg + 2x 1kg). Les sangles élastiques jouent sur le maintien des plombs, la meilleur configuration étant 2 plombs de 2kg (poche du haut).

Le chest rig comporte également des poches internes qui peuvent chacune contenir jusqu'à 3 lests souples de 1kg. En complément des 2 poches largables, on peut ainsi atteindre un lestage de 14kg. Il est tout à fait possible de rajouter une poche dans le haut du dos.

En situation sur le dos. C'est confortable, les plus de 20kg à porter sont très supportable. Le poids est bien réparti et je ne sens plus les tensions sur les cervicales! L'injecteur d'O2 est facilement accessible et les poches largables fonctionnelles (préférence avec la sangle rouge en bas contrairement au photo). Coût: 95€!!!

Comme vous l'avez vu dans l'article précédent, les roulettes de la Pelicase étaient très abimées. La nouvelle génération de Pelicase permet de changer les roulettes facilement mais le prix reste élevé: 18€ la roue à l'unité (x4) ou changement du mécanisme complet par 2 roulettes (42€). Mais ces équipements sont incompatible avec ma Pelicase, on va donc faire du DIY.

Pour commencer il faut extraire les roues. On n'a pas accès à l'axe et il va falloir percer à l'aide d'un forêt à bois et ne pas hésiter à entamer le renfort en plastique triangulaire (cela permettra d'être parfaitement aligné). Ensuite extraire l'axe avec un chasse goupille ou un tournevis et un marteau. C'est la partie la plus technique et chiante du travail.

Une fois les roues extraites, on accède à leur logement. Il ne faut pas hésiter à bien nettoyer et lisser le plastique à l'aide d'un cutter voir d'un fer à souder. Cela évitera les frottements.

Voici les roues et leurs roulements. On notera une usure importante (certaines billes manquent dans les roulements), un encrassement des axes et des méplats sur les roues. Rien qui favorise la rotation!

Après un passage chez Décathlon voila ce dont vous aurez besoin (environ 25€ de course):

- 4 roues de skates diamètres 54 mm (préférence gomme tendre)

- 8 roulements ABEC 5 (pas plus ça sert à rien, on fait pas de la compétition de Roller)

- un lot d'entraxes (on aura juste besoin de la moitiée)

Photo de comparaison entre la roues Décathlon et la roue Pelicase. Elles font le même diamètre mais pas la même largeur. Le but est de standardiser les roues pour faciliter leur futur changement.

On monte ensuite les roulements sur les roues en insérant l'entretoise au milieu. Elle jouera le rôle de palier pour s'adapter à l'axe d'origine de la Pelicase. Le montage des roulements doit se faire à la main avec l'aide d'un maillet.

Montez ensuite l'axe avec les roues et glisser une entretoise cylindrique pour réduire les frottements. Mon montage n'est pas idéale, il aurait fallu mettre une entretoise de chaque côté de la roue mais j'en avais pas en stock.

Vision du montage final des 4 roues avant essai. C'est très concluant, ça roule bien et ça ne frotte étonnament pas sur les côtées. Le changement des roues est beaucoup plus aisé maintenant et les pièces sont standard, bon marché et facile à trouver.

Pour transporter le recycleur en sécurité et tout le matériel qui va bien, j'ai investi dans une valise Pelicase. J'ai choisi le modèle 1650 pour son volume qui correspond à mes besoins pour la plongée mais également pour mes déplacements et OP. Cette valise a été achetée d'occasion sur Ebay en Grande Bretagne pour environ 150€ (valeur neuve 350 à 450€). Après un peu de travail de nettoyage (sticker en tout genre, mousses collées..) elle est enfin prête à recevoir mon matériel de plongée.

La Pelicase était équipée d'origine avec un organiser de couvercle ce qui permet de ranger facilement le petit matériel (lingettes aspirantes, adaptateur de gonflages, sangles, profondimètre). Les dimensions intérieurs sont: 72,50cm x 44,50cm x 27cm pour un poids de 13kg à vide.

L'intérêt de la Pelicase 1650 c'est son troley qui comporte 4 roulettes. Elles étaient très usées, l'article suivant détaillera leur changement. L'inconvénient de ces roulettes c'est leur taille, elles ne sont pas conçues pour rouler sur des terrains accidentées.

Le recyceur Caimano OMG rentre parfaitement dans cette valise et il reste de la place pour le matériel. J'arrive à y rentrer ma combinaison 7mm humide, mon harnais, mes palmes ainsi que le petit matériel (masque, couteau, gants, chaussons...). Une valise Ready To Dive!

Vendredi 5 Aout: Guimorais

Pour commencer, une sortie sur la Guimorais avec le recycleur MK2C. L'eau est à 21°c, je plonge avec la combinaison de surf en 5mm (5kg de lest). Le coeff est de 92 et la mer haute, ça secoue sur l'eau et sous l'eau.

3 cycles de rincage de la boucle et c'est partie pour l'immertion. La visi est pourrie (gros coeff, houle, floraison des algues...). Je croise des petits bars dans le ressac mais très peu de vie, c'est désert.

Je me fais balloté, je manque de lest et décide de me mettre à l'habris en longeant les roches dans 4 mètres d'eau. Mauvaise idée, un retour de vague bien plus grosse que les hautres m'embarque la caméra. Après 15min de recherche je lache l'affaire et sort dépité.

Dimanche 7 Aout: Pointe de la Varde

Sortie en famille à la Pointe de la Varde. Après 1heure de plage et de trampette, je me décide à sortir le recycleur pour une petite balade. Je connais un peu le coin mais je n'y pêche plus depuis quelques année l'endroit étant désert. C'est l'occasion de prospecter. J'ai pas pris de combinaison, l'eau est à 20°c et je n'ai que mon maillot de bain et un lycra c'est l'occasion de tester le recycleur en mode "ready to dive" comme ils l'annoncent.

Je m'équipe rapidement à l'habrit du parasol sous le regard étonné des plagistes. La mise à l'eau est rapide et je me retrouve rapidement dans 6 mètres d'eau. Je manque clairement de poids pour être bien, une belle roche plate m'accompagnera pour la suite (je pense qu'il me manque au moins 2kg). La visi est très bonne, la mer calme. Je rencontre très vite un groupe de vieille de 1kg qui me suivra une partie de la sortie. Je longe la pointe rocheuse et arrive dans la 2ème cric. Je ne vais pas plus loin et reviens tranquillement à la plage. Sur le retour je cherche des homards et en trouve péniblement un de taille moyenne. Ca me confirme que le coin est plutôt désert malgré les quelques vieilles. J'arrive jusqu'au baigneur et sort au bout de 30min d'immertion dans 1,20m d'eau en les surprenant, c'est toujours drôle à voir.

Le soir, rincage de tout le matériel et stockage du canister de chaux. Il me reste encore assez d'Oxy et de chaux pour quelques plongées.

Lundi 15 Aout: Guimorais

Sortie en famille et avec les amis sur la Guimorais. Première baignade avec les enfants, et paf une piqûre de vive mais heureusement un seul dard sur les 3 ne m'a touché. Je mets 1h30 à m'en remettre mais ça ne m'empêche pas de me mettre à l'eau pour une virée au recycleur. J'ai embarqué mon baudrier de 4kg et avec le top néoprène, c'est nickel

Le coeff de 52, une eau à 21°c et la marée montante sont propices aux mulets que je croises en nombre. Ils font environ 2 kg et n'hésite pas à se rapprocher très très près. Dans 5 mètres d'eau, une jolie sèche viendra passer 2 min en ma compagnie. Quelques petits lieux jaunes et un groupe de vieilles passeront quelques minutes à me suivre également. Sur le retour, un homard de 1kg sortira de son trou. Il n'a pas de pince coupante, mais je le relache finalement (non sans un pincement au coeur). Pour finir la plongée après 30min, je remontes dans un très grand bancs de lançons, images magnifiques. Une de mes plus belles plongées en terre Bretonne.

Lors d'une navigation sous marine, il est important de se référer à un compas pour l'orientation. Le temps de plongée et la profondeur (surtout au recycleur) doivent être continuellement contrôlé. Pour faciliter la lecture des instruments, les plongeurs ont très rapidement bricolé des plachettes leur permettant d'y intégrer l'ensemble des appareils (compas, profondimètre, montre). L'usage initialement militaire trouve des applications civil et dans la plongée récréative.

 Plongeur Navy SEAL

Les plus grands équipementier sont RJE avec la célèbre gamme des TAC-100 / 200 / 300 et Aqualung.

TAC-100

Profondimètres

- Profondimètre Beuchat militaire (pour plonger jusqu'à 70m, marquage à 3-6 et 18m pour l'O²).

- Profondimètre Tacdive 16 mètre italien (spéciale recycleur O²), celui que j'utilise au poignet avec le MKII C.